
La thyréostimuline, ou TSH (thyroid stimulating hormone), est une hormone sécrétée par l’hypophyse, une glande située dans le cerveau. Son rôle est de stimuler la thyroïde afin qu’elle produise deux hormones, la T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine), indispensables à l’équilibre de l’organisme. Elles régulent, entre autres, la température corporelle, le rythme cardiaque ou encore le transit intestinal
Un dosage par prise de sang
Le taux de TSH est dosé dans le sang. Les valeurs normales se situent entre 0,15 mUI/l (micro-unités internationales par litre de sang) et 3,5 mUI/l.
Ce type d’analyse n’est utile qu’en présence de symptômes évoquant une maladie de la thyroïde. Par ailleurs, chez des personnes qui ont des antécédents familiaux, un dosage de la TSH est préconisé tous les deux ou trois ans.
Comment interpréter le résultat ?
Une TSH trop élevée signifie que la thyroïde a besoin d’être sur-stimulée pour fabriquer davantage d’hormones. C’est peut-être le signe d’une hypothyroïdie.
À l’inverse, une TSH trop basse montre que la thyroïde est hyperactive et qu’elle fabrique des hormones en quantité excessive. C’est peut-être le signe d’une hyperthyroïdie.
Sur certains compte-rendus d’analyse, la mention « TSH ultra sensible » apparaît. « Cela correspond à une technique de dosage plus efficace et plus précise que le dosage classique », explique le Dr Pierre Nys, endocrinologue et auteur de Le nouveau régime IG thyroïde (éd. Leduc, 18 €).
Un dosage des hormones T3 et T4 pour compléter
Le dosage de la TSH ne suffit pas toujours à poser un diagnostic d’hypo ou d’hyperthyroïdie. Il est parfois nécessaire de compléter par un dosage des hormones T3 ou T4, en fonction de la pathologie recherchée. « Dans un contexte d’hypothyroïdie, la T4 est souvent trop basse », explique le Dr Nys. Dans un contexte d’hyperthyroïdie, on s’intéresse davantage à la T3.
La recherche d’anticorps
Il arrive également que le médecin prescrive une recherche d’anticorps anti-thyroïdiens pour compléter le dosage de la TSH. Leur présence indique que la maladie provient d’un dérèglement du système immunitaire. Deux maladies auto-immunes peuvent affecter la thyroïde : la maladie de Basedow (hyperthyroïdie) et la thyroïde de Hashimoto (hypothyroïdie).
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Article extrait de santé magasine.